L’objectif de la présente communication est de discuter la déclinaison du passé, présent et avenir des zones humides naturelles en lien avec l’urbanisation en Algérie._x000D_
Deux exemples illustrent le propos :_x000D_
-L’Oued Harrach, dans le sous-bassin versant côtier du bassin hydrographique algérois, qui irrigue la plaine de la Mitidja au nord de l’Algérie avant de se jeter en Mer Méditerranée._x000D_
-L’Oued Zerzour, dans le sous-bassin de l’Oued Labiod du bassin hydrographique de Chott Melghir, qui traverse le massif des Aurès et coule vers Biskra avant de se perdre dans le désert._x000D_
Il convient d’interroger la géohistoire de ces oueds, distinguer les différences et similitudes des faits urbains qui affectent/ ont affecté leur espace et leur dynamique._x000D_
Puis, confronter les dispositions juridiques en faveur de leur conservation à la réalité du terrain en termes d’occupation du sol et changements survenus au cours du temps._x000D_
Les résultats montrent que l’Oued Harrash et l’Oued Zerzour sont lourdement mais variablement impactés par le développement urbain d’Alger et Biskra respectivement._x000D_
Malgré l’existence de lois et règlements d’application, c’est tantôt la qualité et tantôt la quantité de l’eau qui est gravement-voire irréversiblement- atteinte. _x000D_
Cependant, la cause de leur détérioration semble d’origine régionale plutôt que locale. Elle relève en effet moins du mode d’urbanisation –quoique généralement non planifiée et non respectueuse des équilibres naturels- que des exigences du schéma national d’aménagement du territoire et paradoxalement d’un scénario volontariste de développement durable de l’Algérie. _x000D_

Aroua N.1, Zemmouri N2.
1Dept of Architecture, University of Algiers-1, Laboratory of Architecture and Environmental Design, University of Biskra – 2Dept of Architecture, Laboratory of Architecture and Environmental Design (LaCoMoFa), University of Biskra.


 
ID Abstract: 861