1150 | 249 | Quelle place pour le corps des femmes dans les espaces publics urbains ? Pratiques, représentations et confort, les exemples de Caen (FR), Rouen (FR) et Portsmouth (UK).

Les géographes s’intéressent de plus en plus à la question de l’accès des femmes aux espaces publics. En particulier, le droit de circuler librement a été étudié en profondeur sous l’angle de l’insécurité et du harcèlement dans les espaces publics. Cependant, le ressenti des femmes, leurs représentations, ainsi que leur rapport à leurs corps dans les espaces publics a été mis de côté d’un point de vue systémique, notamment dans le contexte des villes moyennes. _x000D_
Pour aller plus loin que la question de l’insécurité féminine dans les espaces publics, je l’ai reliée dans cette recherche, issue d’un travail de thèse, à la notion de confort. Je pose la question des pratiques spatiales des femmes, de leurs corps, – croisant les âges et les classes sociales notamment – et de leurs représentations et perceptions des espaces publics à travers différentes temporalités (nuit, matin, été, hiver etc.). Ainsi, j’explore cette question de recherche à travers une étude de cas croisée en prenant l’exemple de trois villes moyennes dans deux pays différents : Caen (FR), Rouen (FR) et Portsmouth (UK)._x000D_
Les résultats sont développés à travers l’utilisation de trois cartes participatives dans chaque ville, en ligne, dessinant le visage de la ville à travers la représentation des femmes dans lesquelles les femmes participantes devaient répondre à la question : « Quels sont les espaces publics que vous aimez le plus et ceux que vous détestez dans votre ville, y a-t-il une différence entre le jour et la nuit ? ». J’ai ainsi pu créer une typologie de facteurs, basés sur les réponses des participantes, afin de comprendre l’essence du sentiment et des perceptions d’(in)sécurité et d’(in)confort. Il s’agit donc de comprendre quels éléments de l’environnement et de l’atmosphère urbaine sont déterminants dans la construction d’un sentiment de confort pour les femmes, d’un point de vue intersectionnel. _x000D_
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(Abstract/communication can be resubmitted in english if needed for this session)

Eugénie Le Bigot
Université de Caen, laboratoire ESO Caen (UMR CNRS 6590) ; Falmouth University (UK)

ID Abstract: 249